J’y Vis

J’Y Vis

Initié par le collectif d’habitants « brouettes et compagnie », « J’y Vis » est un diagnostic sensible du secteur « Belle de mai » élaboré par ceux qui y vivent ou y travaillent et, considérés de ce fait comme des experts d’usage, accompagné de propositions issues de cette approche sensible d’usager du territoire. Le collectif d’architectes « ETC », installé dans le quartier, s’est associé à cette aventure.
Le groupe est composé d’une vingtaine de personnes, de différents horizons et de compétences professionnelles diverses dont urbaniste, architecte, paysagiste,….et depuis juin 2016, collecte des impressions, des témoignages, des usages et des rêves.
Ces recherches s’effectuent actuellement sur quatre axes:
* les « pocket places » ou « places de poche » : les endroits où les gens se rencontrent ou pourraient se rencontrer.
* mobilité: comment sortir et entrer dans le quartier.
* les cheminements du quartier: espaces urbains, espaces piétons.
* les points de vues privés ou publics: depuis sa fenêtre, sur son parcours quotidien….

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Contact: brouettesetcompagnie@gmail.com (préciser « J’Y Vis »)

 

Urgences écoles

La problématique des écoles, ou plutôt du manque d’école détermine à elle seule tout l’avenir de notre quartier.
Les jeunes parents fuient le secteur ou ne viennent pas s’y installer pour cette raison. Leur choix se porte aussi quelquefois sur l’école privée, avec pour conséquence aucune mixité à l’école publique car ce sont les populations déjà les plus précaires, et surtout les enfants qui subissent la situation honteuse dans laquelle les pouvoirs publics ont laissé, depuis des décennies, nos écoles publiques:

1.    Manque d’établissements scolaires et gestion incompétente des inscriptions de rentrée: certains enfants se retrouvent loin à pied de leur école, séparé de leur fratrie, pas scolarisé ou inscrit dans un autre arrondissement: Les « classes accueil », sensées être temporaires deviennent pérennes. Les écoles en préfabriqués, sensées être temporaires, ont plus de 20 ans, celles en dur sont délabrées car mal entretenues.

     2.   Manque d’espaces: 4 services de cantines parfois, récréations alternées, perte des salles d’informatique, bibliothèque…au profit de classes, dédoublement des CP et CE1, dans les mêmes salles (ou 12 dans le couloir!)…etc

3.   Etat des écoles existantes indigne de l’unique représentation de la République dans nos quartiers: rats, vétusté, fuites, absence de chauffage, pannes à répétition…certaines sont dangereuses!

4.   Manque de tous les autres services qui vont avec l’école et auxquels celle-ci doit essayer de pallier: 18 mois d’attente pour un premier rendez vous au CMPP! (psychologue, orthophoniste…etc), pas assez d’infirmières scolaires, manque de gymnase, espace sportif, espace vert ou de jeu, pas de piscine, aucune bibliothèque municipale sur un arrondissement de 45 000 habitants…

En mars 2016, la mairie de secteur avait alerté la déléguée à l’urbanisme de la mairie centrale, Mme Caradec,  sur « la saturation actuelle des équipements scolaires du primaire et de la maternelle ». Elle rappelait que la production de logements récents atteindrait bientôt un total de 6000 alors que la programmation scolaire à court terme ne faisait apparaitre que deux classes supplémentaires à l’école Bugeaud et une reconstruction de l’école Ruffi sans classe supplémentaire.

Les problèmes de surpopulation génèrent des conditions d’apprentissage très détériorées allant jusqu’à la déscolarisation, dans un quartier classé prioritaire par la Politique de la Ville, qui cumule déjà de grandes difficultés de pauvreté, emploi, santé, sécurité…et manque d’équipements publics…

Cette situation a généré la mobilisation d’habitants, d’enseignants, de parents…qui ont créé le collectif « écoles publiques du 3ème ».

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Contact: ecolespubliquesdu3@gmail.com

 

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